« Django Unchained », de Quentin Tarantino
Mort ou vif, tel est le refrain qui scande Django Unchained.
Dans le sud des États-Unis, deux ans avant la guerre de Sécession, le docteur King Schultz (Christoph Waltz), dentiste allemand reconverti en chasseur de primes, achète Django (Jamie Foxx), un esclave capable de l’aider à reconnaître les frères Brittle, meurtriers qu’il recherche. Il lui promet de lui rendre sa liberté lorsqu’il les aura capturés – morts ou vifs.
Pendant la traque, Django parle à Schultz de Broomhilda, sa femme, vendue comme lui mais à un autre maître. Pour la retrouver, Schultz élabore un plan : il s’agit de s’introduire dans l’immense plantation de Calvin Candie, le plus puissant planteur du Mississipi, et de prétendre vouloir acheter des lutteurs noirs.
.Un film engagé
Django Unchained est un film nettement engagé. Il entend rappeler la terrible réalité de l’esclavage, trop adoucie par le grand cinéma romanesque à la Autant en emporte le vent, dont il prend le contrepied. C’est pour cela que le tournage s’est déroulé sur les lieux mêmes, dans le Wyoming, à La Nouvelle-Orléans, en Californie ; la partie qui se déroule sur la plantation de Candyland a été tournée en décors réels dans la plantation Evergreen, en Louisiane, splendide maison encore entourée des cabanes de bois destinées aux esclaves, qui a été le vrai théâtre de la traite négrière – décor particulièrement émouvant pour toute l’équipe du tournage.
Le film s’inscrit dans la tendance militante et justicière de Tarantino, qui succède à sa période de divertissement iconoclaste, transformé par le succès de son intense mise en scène de la violence en phénomène culturel. Cette nouvelle tendance a déjà inspiré sa dénonciation du nazisme, incarné par un Christoph Waltz pervers et puni de façon éclatante par une bande de mercenaires sans états d’âme.
Le cinéaste brosse cette fois le tableau sans concessions de l’Amérique raciste, et, comme dans Inglourious Basterds, met en accusation l’arrogance et la cruauté des bourreaux contre des peuples sans défense. Il analyse avec finesse l’intériorisation par les Noirs de leur propre esclavage, qui en fait les meilleurs auxiliaires possibles de la violence des Blancs. Ce motif rappelle l’instrumentalisation nazie des « kapos » et en rejoint un autre, commun aux deux films, celui du racisme « scientifique », fondé sur la phrénologie et les mesures du cerveau.
Chasseur de primes indigné par l’esclavage et bien décidé à en punir les tenants, Schultz expose ses plans dans des dialogues savoureux, mais quand le dialogue s’avère inefficace, il ne recule jamais devant une violence sanglante, justicière, vengeresse, véritable catharsis destinée à punir et à purger la violence inadmissible faite aux esclaves.
Un pur régal de cinéphiles
Le talent de Tarantino consiste à savoir parfaitement concilier une implication sincère et totale dans sa dénonciation et un travail de mise en scène qui la met à distance de toutes les façons possibles. Car Django Unchained comporte d’abord une triple mise en abîme : le titre est une allusion à la légende de Prométhée, enchaîné sur son rocher où un vautour lui dévore le foie, image symbolique de l’esclavage. Django apparaît comme un nouveau Siegfried à la recherche de sa Brunehilde, et sa quête chevaleresque, soutenue par les hallucinations qui lui font voir à tout moment son épouse idéalisée, évoque les trois épreuves de force et d’agilité à défaut desquelles le prétendant trouverait la mort. Schultz est un nouvel Odin, qui arme le chevalier et lui procure son cheval et son épée. Enfin, à la fin du film, la silhouette de Django triomphant est filmée sur le mode comique de la BD et l’assimile à Lucky Luke.
Surtout, le film se veut un hommage au grand western italien de Sergio Leone – reconnu par Tarantino comme un de ses maîtres – et de ses satellites. Il se révèle alors être, de surcroît, un tissu de références, un pur régal de cinéphiles : la reprise en est la figure de base. Car il y a chez Tarantino un véritable culte du passé :
– le passé historique de l’Amérique justifie une reconstitution soignée, qui n’exclut cependant pas ces anachronismes créatifs dont le réalisateur a le secret ;
– le passé du cinéma, dont il réactualise les genres mineurs et déconsidérés de la culture populaire.
C’est pourquoi il cite des noms marquants de l’Histoire ou de l’histoire du cinéma comme autant de signes de reconnaissance : le nom de Schultz est emprunté à To Be or Not to Be, d’Ernst Lubitsch (1942), celui de Franco Nero rappelle l’interprète du premier Django qui apparaît ici en patron de bar ; le nom de Léonide Moguy rend hommage au réalisateur français d’origine russe, actif entre 1936 et 1961, qui l’a influencé. Le nom complet du personnage joué par Kerry Washington dans le film est Broomhilda Von Shaft, parce que les esclaves campés par elle et Jamie Foxx seraient les arrière-arrière-grands-parents de John Shaft, personnage emblématique de la blaxploitation, dans Shaft, les nuits rouges de Harlem, de Gordon Parks (1971), film sur la guerre sanglante entre gangs blancs et noirs, qui a connu suites, remake, et série télé. Samuel L. Jackson, qui interprète le vieux majordome Stephen dans Django Unchained, a joué le rôle de Shaft dans le remake du film sorti en 2000.
Une inspiration italienne
De même que l’inspiration initiale de Pulp Fiction (1994) venait des Trois Visages de la peur (1963), film à sketches en trois parties de Mario Bava qui a également inspiré Reservoir Dogs (1992), Django Unchained est truffé de clins d’œil à Sergio Leone, aux Django de Sergio Corbucci (1966) et d’Alberto De Martino (1966) – dont Tarantino est un fan –, qui ont traité avant lui les thèmes des chasseurs de prime, du racisme et du Ku Klux Klan.
S’affichant comme ultime « sequel », le film joue sur la ressemblance et la reprise des motifs inter ou intra-textuels : Schultz met au point un plan quasi scientifique comme celui de Mathematicus, le premier Django, dont toute la stratégie est lisible sur le cadran d’une montre (l’une des parties de Pulp fiction s’intitulait déjà The Big Watch). De même que le motif de la hache dans Django tire le premier, d’Alberto De Martino (1966) a fourni une image forte à la séquence d’anthologie qui ouvre Inglourious Basterds, Leonardo DiCaprio ressemble beaucoup à Glenn Saxson, qui joue le rôle du fils de Django dans le western italien.
Tarantino honore ses racines italiennes en mixant les éléments des films qui l’inspirent pour créer son propre cocktail, plus explosif que le premier Django, pourtant réputé le film le plus violent de son époque. Le cinéaste sait comme personne ne pas se prendre au sérieux et jouer avec tous les codes, y compris ceux qu’il a lui-même créés. Il se moque de tout, des employés de la plantation, frustes et demeurés, du Ku Klux Klan, aux cagoules ridicules et mal adaptées, des planteurs esclavagistes, pervers, dégénérés et incestueux. Une fois de plus, entre western, film de Sécession, chasse à la prime, film gore, dessin animé et série télé, il montre que l’humour n’est pas incompatible avec un engagement réel et entier, dans la ligne de Lubitsch et de Mel Brooks.
Un procédé typique de l’art postmoderne
On n’en finirait pas de recenser les clins d’œil. Amber Tamblyn joue le rôle de « la fille du fils d’un hors-la-loi », référence au long-métrage au casting duquel figurait son père, Russ Tamblyn, intitulé Le Fils d’un hors-la-loi (1965). Le nom de Tom Savini, qui campe le personnage de Chaney, est une indication de genre car il rappelle les effets spéciaux que le « parrain du gore » a signés pour George A. Romero dans Le Jour des morts vivants et La Nuit des morts vivants. Django porte une veste verte et un chapeau entouré d’une bande de clous, la tenue de Little Joe, alias Michael Landon, dans la série télé Bonanza. Le saloon s’appelle Le Minnesota Clay, évoquant le titre anglais d’un western spaghetti de Sergio Corbucci (Le Justicier du Minnesota, 1964).
Quant au planteur sadique Calvin Candie, Quentin Tarantino le voyait au départ plus vieux ; mais l’intérêt de Leonardo DiCaprio pour le film l’a forcé à reconsidérer la question : du coup, il en a fait une sorte de « Caligula jeune », une figure du diable, entourée de rouge, face à Django et Schultz, héros de western associés aux tons chauds de jaune et d’ambre. La fin du film est plus sombre, les couleurs se teintent de rouge, le sang gicle, les choses deviennent plus sérieuses. Dans cette histoire de juste revanche, aucun Blanc n’est épargné, pas même le bon Allemand. Et le tout s’achève dans un bain de sang.
Quand la violence devient morale
Décors de films mythiques ou de séries télé, gros plans et contrastes qui rappellent les stratégies visuelles de Sergio Leone ; éclairages superbes du chef opérateur Robert Richardson, véritable artiste de la lumière habitué des films de Martin Scorsese ; bande-son qui éveille des souvenirs mythiques puisque le cinéaste, comme d’habitude, a choisi lui-même sa musique chez l’incontournable Ennio Morricone ou le compositeur argentin Luis Enriquez Bacalov, qui avait composé la musique du Django de Sergio Corbucci, tout est écho dans Django Unchained.
Ce procédé est typique de l’art postmoderne qui puise dans ce qui existe déjà, récupère partout des bribes et en forme une œuvre distincte qui mélange et oppose les styles de différentes époques et de différentes formes d’expression.
Mais ce film-ci a un objectif de justice sociale, contrairement à Pulp Fiction, où pourtant le tueur Jules Winnfield citait la Bible chaque fois qu’il exécutait quelqu’un. La parole d’Ézéchiel adaptée par lui plane sur Django Unchained : « J’exercerai sur eux de grandes vengeances, En les châtiant avec fureur. Et ils sauront que je suis l’Éternel, quand j’exercerai sur eux ma vengeance » (Ézéchiel, 25:17).
Ce film où la violence devient morale, ce puzzle de cinéphage et de téléphile passionné qui rend justice aux Afro-Américains martyrisés et à la culture de masse sous-estimée, produit sur le spectateur un effet jubilatoire, porté à son acmé quand le cinéaste, qui aime faire des apparitions dans ses films, campe un salaud mémorable et explose en pleine bagarre. Décidément, entre militantisme, hommage, caricature, pastiche et parodie, plus que jamais Tarantino fait feu de tout bois et se déchaîne… pour la bonne cause.
Anne-Marie Baron
• « 12 Years A Slave », de Steve McQueen, par Anne-Marie Baron.
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Bonjour, je suis en troisième et je passe l’épreuve d’histoire des arts à la fin de l’année. Je voudrais savoir si il serait possible de présenter ce film que j’ai particulièrement apprécié. De plus votre article est très intéressant.
Merci d’avance et bonne journée
Je ne vois pas ce qui pourrait vous en empêcher. C’est une bonne idée à condition de choisir un ou deux thèmes précis pour structurer votre présentation. Sérieux et parodie par exemple.
Bon courage!
Anne-Marie Baron
bonjour un grand bravo a monsieur tarantino pour avoir le courage d aborder la question de l esclavage d une maniere certe tres violente mais certainement plus pres de la realite que tous ce qui a deja ete publie . j en ai encore des frissons devant la cruaute sans aucunne justification exercee par ces bon chretiens americains bref quequ un peut t il me renseigner ? je cherche a identifier le chapeau de django merci gilles
Conférence certification des lieux de mémoire en préparation
Bien à vous
Jean Luc Angrand – Historien
https://www.huffingtonpost.fr/jean-luc-angrand/maison-des-esclaves-goree_b_2709281.html
La certification des lieux de mémoire…
Bonjour,
J’ai vu le film jeudi soir. Je m’attendais à beaucoup mais là, j’ai été subjuguée. Il était 3x mieux encore. Tellement que je me suis rendue chercher la bande sonore dès ma sortie du film…
Il y avait bien longtemps que je n’avais pas été aussi ravie…
1000 fois bravos………
Votre article est en effet très intéressant et pertinent.
je me pose la question suivante: les « esclaves gladiateurs » sont ils une fiction où ont ils été un abominable réalité ?
Merci!
Merci pour votre intéressante question qui me fournit deux références nouvelles de Quentin Tarantino, friand de ce qu’on appelle les « effets de corpus »: il s’inspire plus de la tradition littéraire et cinématographique que de la réalité historique proprement dite.
Les esclaves mandingues étaient en effet utilisés comme gladiateurs; mais ils renvoient surtout explicitement à Mandingo, de Richard Fleischer (1975), d’après le roman de Kyle Onstott (1957), un des premiers films américains à décrire la réalité de l’esclavage dans la Louisiane d’avant la guerre de Sécession. Comme dans Mandingo, Candie (Di Caprio) est un propriétaire décadent qui s’amuse à faire combattre ses esclaves dans des luttes à mort pour le plaisir sadique de propriétaires esclavagistes.
Le mot renvoie également au roman d’Alex Haley publié en 1976, Roots (Racines), enquête d’un Afro-Américain sur l’esclavage avant la Guerre de Sécession et sur la tradition de l’ethnie Mandingue, originaire de Gambie, qui a fourni tant d’esclaves que beaucoup, nés en Amérique, avaient oublié leurs racines africaines. Un jeune homme, Kunta, y est séparé de la jeune fille qu’il aime, Fanta, vendue à un autre maître, et la recherche activement. Il la retrouve après avoir subi toutes sortes de sévices. C’est le même schéma narratif que dans Django unchained.
A.M. B.
merci beaucoup de cette critique qui éclaire très bien le propos de tarantino, cela m’a beaucoup intéressée de découvrir les mises en abîme, les clins d’œil!
je suis très passionnée de westerns et franchement quelle importance que cela sort de la norme! le western crépusculaire sort déjà de celle-ci comme le western spaghetti alors cassons les normes!!!
le sujet est fort, il n’est pas traité si souvent que cela ds le ciné étasunien et rarement avec un « héros » noir… n’oublions pas que Birth of a nation a donné le « la » pr la question de la guerre de sécession… et qu’il a en qq sort fait des sudistes, les « vainqueurs » à Hollywood!!!
Votre critique est dès plus intéressante, bravo !
Que pensez vous du bain de sang de la maison de candyland ? J’ y vois un parallèle à la terre rouge des exploitations de coton… au delà du sang des bourreaux. et par là même la condamnation de l’esclavagisme une nouvelle fois….
Merci pour cette suggestion.
Votre interprétation me semble tout à fait pertinente. Je n’y avais pas pensé.
Tarantino est friand de toutes les allusions – même les plus difficiles à décoder – capables de donner encore plus de cohérence interne à son film. Il ne serait donc pas étonnant que le bain de sang de Candieland fasse référence aux terres rouges si propices à la culture du coton des États du Sud qui forment la « cotton belt ».
Dommage que ce grand cinéaste n’ait pas remporté un Oscar plus important!
A.-M. B.
Je cherche en vain la musique qui accompagne l’attaque du Ku Klux Klan. Vous la connaissez?
Merci
Merci de votre question.
La séquence du commando d’hommes masqués qui préfigurent le Ku Klux Klan est une parodie de la Chevauchée des Walkyries de Wagner. Mais Tarantino choisit d’accompagner cette scène d’un extrait du Requiem de Verdi, le sombre et puissant Dies irae, à la fois apocalyptique et ironique dans la mesure où il anticipe le bain de sang à venir et fait ressortir la débilité des dialogues et la ridicule maladresse des esclavagistes aux masques dérisoires et mal ajustés. A.-M. B.
Bonjour,
nous avons vu le film hier et, si ce n’est pas un chef d’oeuvre, nous avons bien ri (quelques scènes pourraient sortir d’un film des frères Coen, d’autres d’un navet comme Commando version western : patchwork assez particulier, sans parler du budget « hémoglobine »), et nous n’avons pas vu passer les 2h45.
Une question : savez-vous de qui est le tableau de nu au dessus du bar dans la séquence des bières en attendant le shérif ? Nous avons cherché sur internet sans trouver de réponse.
Merci.
Bonjour, bonne critique, très bien argumentée.
SUR LE FOND.
Désolé, mais énième film sur les esclavagistes sudistes: un vrai boulevard, carton plein, c’est sans risque et facile. Jamais UN film sur les usines à esclaves arabes et les vendeurs africains.
SUR LA FORME.
Il s’agit d’un Southern-Spaghetti-Hamburger, et non d’un western puisque la ruée vers l’Ouest commence après la Civil War. Pas d’esclaves au Kansas ou en Arizona.
SUR LA MISE EN SCENE.
La parodie d’une parodie conduit à un film carton-pâte, une suite de sketches mêmes pas drôles. Or le sketch s’impose grâce à une figure comme Benny Hill ou Mister Bean, et Jamie Foxx est transparent, très loin d’Eastwood qui tient les films de Leone. Leone a inventé des plans, rien de personnel ici.
Bref, un ersatz de western. et en gros Tarantino se situe par rapport à d’autres, il exploite le truc de la récup d’autres cinéastes et du recyclage de musiciens. Pulp Fiction marche une fois, Lalo Schifrin signe la BO de Bullitt, y a pas photo.
Heu! La Nouvelle Orléans n’est pas dans le Wyoming.
Cheers.
Merci de vos remarques, qui ne sont pas des questions, mais auxquelles je réponds.
SUR LE FOND
Pas de réponse. Le film traite le sujet que le réalisateur a choisi.
SUR LA FORME
Dans Kill Bill 2, Budd, le frère de Bill, porte un sweat shirt sur lequel est écrit « southwestern« , mot qui caractérise la démarche syncrétique de Tarantino, attentif à mêler les deux mythologies, celle de l’Ouest et celle du Sud, et d’ailleurs toutes les mythologies, y compris la grecque et la nordique, mais aussi celles du cinéma et de toute la culture populaire.
SUR LA MISE EN SCÈNE
Ce qui compte, ce n’est pas que Tarantino ait choisi la parodie, comme il le fait toujours, mais qu’il traite par ce moyen un grand sujet historique, ce qui lui permet de dire des choses très fines et particulièrement justes sur l’esclavage, comme il l’avait fait sur la Shoah. Du coup, Django unchained me semble le meilleur film qu’il ait jamais réalisé. Car son talent est de savoir parfaitement concilier une implication sincère et totale dans la dénonciation et un travail de mise en scène très sophistiqué qui la met à distance de toutes les façons possibles.
Enfin, relisez l’article, il n’y est nullement écrit que la Nouvelle Orléans est dans le Wyoming.
A-M B
Bonjour,
Avez vous une idée de qui est la femme à la hache qui accompagne les attardés aux chiens de la plantation? on la voit aussi regardant des lithographies.
merci d’avance.
Merci de votre question.
L’actrice et cascadeuse Zoe Bell, qui avait doublé Uma Thurman dans Kil Bill en 2003 et tourné pour Quentin Tarantino dans Boulevard de la mort en 2007, avait d’abord été pressentie pour le rôle de Lara Lee Candie-Fitzwilly, rôle finalement confié à Laura Cayouette. Elle a alors hérité de celui de Peg, la femme à la hache et au visage à moitié caché par un bandana qui fait partie des affreux de Candieland dans la séquence de Django Unchained où l’esclave D’Artagnan est dévoré par les chiens. Ce rôle était probablement plus important, mais au montage il est devenu un tout petit rôle muet. A-M B.
Excellente critique qui met des mots justes sur un film ambigu et difficile à aborder. J’apprécie notamment ce que vous retenez de l’explication de l’asservissement « volontaire » des esclaves (la question sans réponse de di caprio : pourquoi ne se sont-ils pas révoltés?).
Bonjour,
J’aimerais faire un commentaire du film Django vu hier et en cherchant de l’information sur internet, j’ai vu votre analyse que je trouve vraiment bonne et pertinente. Pourrais-je l’utiliser en la postant sur mon blog, avec, bien-entendu l’indication de l’origine avec un lien vers votre site…
En vous remerciant par avance.
Edith.
remarquable critique, très précise, qui nous aide à voir tous les clins d’oeil à d’autres oeuvres.