Comment naissent les chefs-d’œuvre ? C’est un peu la question qui sous-tend toute l’intrigue du roman de Sheila Kohler qui, dans « Quand j’étais Jane Eyre », s’attaque au mythe Brontë. Manchester, 1846, une jeune femme veille son père, un vieux clergyman qui serait devenu aveugle s’il n’avait été opéré de la cataracte. Elle couvre d’une écriture serrée, presque illisible, les pages d’un cahier, intriguant médecins et infirmières. Le lecteur assiste à la rédaction des premières pages de « Jane Eyre »…