Jean Genet a très bien décrit ce que fut l’affaire Weidmann, aujourd’hui oubliée : l’histoire d’un meurtrier dont les crimes vont soulever des passions sur tout le territoire français, via une presse avide de détails croustillants ou macabres et haineuse à l’égard des étrangers. Le prévenu, condamné à mort, est exécuté dans des conditions si choquantes qu’elles entraîneront l’arrêt de l’ancienne tradition des exécutions publiques.