La mélancolie n’est pas l’apanage des romantiques ; elle frappe et elle fascine les hommes depuis la plus haute Antiquité. Le XVIIe siècle n’échappe pas à cette règle : il accorde une large place à la mélancolie dans la plupart de ses champs de réflexion (science, littérature, théologie). Il reprend pour l’essentiel la physiologie d’Hippocrate et de Galien, qui repose sur la théorie des quatre humeurs…