La première partie du programme d’éducation civique de troisième, « Le citoyen, la République, la démocratie », nous invite à étudier la question de la citoyenneté définie à cette occasion comme « l’appartenance à une communauté politique et par l’allégeance à un État ». Plus loin, il est expliqué que : « Dans chaque État, la loi détermine les conditions qui définissent le statut de citoyen. » On trouve d’ailleurs la loi sur la nationalité du 17 mars 1998 dans les documents de référence du programme. L’histoire du droit de la citoyenneté est complexe, y consacrer une séance permet de préciser le vocabulaire, mais aussi de comprendre les enjeux du Code de la nationalité, notamment ceux révélés par le débat des dix dernières années sur lequel on peut maintenant faire le point. La remise en perspective historique du droit de la nationalité offrira alors la possibilité de croiser cette séance avec certains aspects essentiels du programme d’histoire-géographie de troisième (analyse du régime de Vichy et croissance économique de 1945 à nos jours) et montrera qu’en ce domaine rien n’est jamais fixe, le droit évoluant en fonction des faits extérieurs : histoire politique ou démographique du pays.