« Ejo », de Beata Umubyeyi Mairesse et le génocide des Tutsi au Rwanda
Ejo, de Beata Umubyeyi Mairesse, n’est pas un témoignage, comme celui des nombreux rescapés du génocide des Tutsi du Rwanda en 1994. C’est un recueil de onze nouvelles qui ont toutes en commun une femme comme personnage principal.
Cependant, même si elle fait le choix de la fiction et donc de mettre une distance entre Elle et l’Histoire, Beata Umubyeyi Mairesse témoigne d’un génocide dont elle est une survivante et il paraît indispensable, afin d’exploiter l’œuvre sans passer à côté de l’essentiel, de fournir quelques repères historiques.
Dans son introduction, et c’est le seul moment où elle parle d’elle, elle dit « J’avais quinze ans, à la veille du génocide » et elle explique comment elle a dû renier sa langue maternelle pour sauver sa vie.
• Télécharger le livret pédagogique réalisé par Dominique Lechifflart et Bénédicte Gilardi, respectivement professeure de français et professeure documentaliste au lycée Thierry-Maulnier de Nice.
• Voir sur ce site :
– Des pistes littéraires pour l’enseignement du génocide des Tutsi au Rwanda . Autour de l’ouvrage de Catherine Coquio, « Rwanda. Le réel et les récits », par Alexandre Lafon.
– 7 avril-17 juillet 1994 : retour historique sur le génocide des Tutsi au Rwanda,
– Entretien avec l’écrivaine rwandaise Beata Umubyeyi Mairesse, par Alexandre Lafon.
– Pour comprendre le génocide des Tutsi au Rwanda : la littérature du témoignage (1994-2019), par Alexandre Lafon.
– Enseigner le génocide des Tutsi au Rwanda, du collège à l’université, par Alexandre Lafon.
• Voir également sur le site de « l’École des lettres » les nombreux articles consacrés au génocide au Cambodge (notamment « Sothik », de Marie Desplechin, Sothik Hok & Tian, par Yves Stalloni & Stéphane Labbe) ainsi que les dossiers portant sur la Seconde Guerre mondiale et la littérature concentrationnaire, de Primo Levi à Aharon Appelfeld.