« Les grands édifices, comme les grandes montagnes, sont l’ouvrage des siècles. »
« Les grands édifices, comme les grandes montagnes, sont l’ouvrage des siècles. L’art nouveau prend le monument où il le trouve, s’y incruste, se l’assimile, le développe à sa fantaisie, et l’achève s’il le peut. La chose s’accomplit sans trouble, sans effort, sans réaction, suivant une loi naturelle et tranquille. C’est une greffe qui survient, une sève qui circule, une végétation qui reprend. L’homme, l’artiste, l’individu s’effacent sur ces grandes masses sans nom d’auteur : l’intelligence humaine s’y résume et s’y totalise. Le temps est l’architecte, le peuple est le maçon. »
Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831.