Selma Lagerlöf
et la célébration des marginaux
Première femme prix Nobel de littérature, l’autrice suédoise du Merveilleux voyage de Nils Holgersson reste méconnue en France. La Légende de Gösta Berling, qui lui a valu reconnaissance, est pourtant l’un des plus grands romans de la littérature du XXesiècle.
Par Stéphane Labbe, professeur de lettres (académie de Rennes)
Par Stéphane Labbe, professeur de lettres (académie de Rennes)
Selma Lagerlöf, qui fut pourtant première femme prix Nobel de littérature, n’a donné lieu à aucune étude récente, n’a fait l’objet en France, ou dans les pays anglo-saxons, d’aucune biographie nouvelle. Sans doute a-t-elle pâti de l’aphorisme de Gide : « C’est avec de bons sentiments qu’on fait de la mauvaise littérature », que toute une génération s’est empressée de prendre au sérieux. Car il est vrai que les romans de Selma Lagerlöf cherchent le bon en l’homme. […]
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