Corrigé de l’épreuve de spécialité HLP 2025 :
à partir d’un texte de Condorcet

Faut-il exercer l’âme des enfants à la pitié ? La littérature a-t-elle pour vocation d’éduquer à la sensibilité ? Telles étaient les deux questions soumises le 17 juin aux bacheliers ayant choisi la spécialité HLP à partir d’un extrait de Cinq mémoires sur l’instruction publique, de Condorcet.

Par Hans Limon, professeur de philosophie (AEFE, océan Indien)
et Stéphane Labbe, professeur de lettres (académie de Rennes)

L’épreuve de spécialité « Humanités, littérature et philosophie » (HLP) est centrée sur un texte relatif à l’un des objets d’études du programme et composée de deux parties : une question d’interprétation et une question de réflexion dite aussi « essai littéraire » ou « philosophique ». Moins exigeante sur le plan formel que les exercices traditionnels de la dissertation ou du commentaire, elle demande néanmoins de la part du candidat la mise en place d’un raisonnement structuré et étayé d’exemples précis pris dans le texte et les acquis culturels mis en œuvre au cours des deux années d’apprentissage de la spécialité. La question d’interprétation invite le candidat à centrer sa réflexion sur le texte quand la question de réflexion (plus proche en ce sens de la dissertation) demande au candidat d’étayer sa réflexion sur des exemples précis sélectionnés dans sa culture et ses lectures personnelles.

Les bacheliers devaient travailler cette année sur l’extrait suivant :

« Les premiers sentiments auxquels il faut exercer l’âme des enfants, et sur lesquels il est utile de l’arrêter, sont la pitié pour l’homme et pour les animaux, une affection habituelle pour ceux qui nous ont fait du bien, et dont les actions nous en montrent le désir ; affection qui produit la tendresse filiale et l’amitié. Ces sentiments sont de tous les âges ; ils sont fondés sur des 5 motifs simples et voisins de nos sensations immédiates de plaisir ou de peine ; ils existent dans notre âme aussitôt que nous pouvons avoir l’idée distincte d’un individu, et nous n’avons besoin que d’en être avertis pour apprendre à les apercevoir, à les reconnaître, à les distinguer. La pitié pour les animaux a le même principe que la pitié pour les hommes. L’une 10 et l’autre naissent de cette douleur irréfléchie et presque organique, produite en nous par la vue ou par le souvenir des souffrances d’un autre être sensible. Si on habitue un enfant à voir souffrir des animaux avec indifférence ou même avec plaisir, on affaiblit, on détruit en lui, même à l’égard des hommes, le germe de la sensibilité naturelle, premier principe actif de toute moralité comme de toute vertu, et sans lequel elle n’est plus qu’un calcul 15 d’intérêt, qu’une froide combinaison de la raison. Gardons-nous donc d’étouffer ce sentiment dans sa naissance ; conservons-le comme une plante faible encore, qu’un instant peut flétrir et dessécher pour jamais. N’oublions pas surtout que dans l’homme occupé de travaux grossiers qui émoussent sa sensibilité, et le ramènent aux sentiments personnels, l’habitude de la dureté produit cette disposition à la férocité qui est le plus 20 grand ennemi des vertus et de la liberté du peuple, la seule excuse des tyrans, le seul prétexte spécieux1 de toutes les lois inégales. »

Condorcet, Cinq mémoires sur l’instruction publique,1791.

Première partie : interprétation philosophique
Pourquoi, d’après ce texte, faut-il « exercer l’âme des enfants » à la pitié ?

Introduction

La spécialité HLP, introduite par la récente réforme du lycée, invite les élèves à explorer les grandes questions humaines à la croisée des disciplines.

Lire l’article : « Humanités, littérature et philosophie » : une spécialité pour affronter les défis du XXIe siècle

Elle conjugue les approches littéraires, philosophiques et historiques dans une démarche réflexive qui valorise l’interprétation, la pensée critique et la culture générale. Loin d’un cloisonnement des savoirs, elle construit des ponts entre les textes et le monde, entre les idées et l’actualité, entre la sensibilité et le raisonnement.

En 2025, près de 40 000 élèves de terminale ont choisi cette spécialité pour leur baccalauréat. C’est à la fois un chiffre modeste et un indicateur de vitalité : malgré la crise des humanités, un public exigeant continue de réclamer un espace d’étude fondé sur la lenteur, la précision, la lecture et la pensée.

Le sujet proposé cette année portait sur un extrait des Cinq mémoires sur l’instruction publique (1791) de Condorcet, philosophe dont la pensée s’inscrit dans le prolongement de celle des Lumières. La question posée était la suivante : pourquoi, d’après ce texte, faut-il « exercer l’âme des enfants » à la pitié ? Il s’agissait d’interpréter les raisons pour lesquelles Condorcet accorde à la pitié une fonction éducative centrale et d’en dégager les implications morales, sociales et politiques. À une époque où la sensibilité est parfois perçue comme suspecte ou secondaire, ce texte invite à en reconsidérer la portée.

Problématisation

Dans le texte proposé, Condorcet défend l’idée que la pitié est une disposition naturelle, mais fragile, que l’éducation doit cultiver avec soin. Loin de se réduire à une émotion passagère, elle structure la sensibilité morale. Négligée, elle s’étiole ; entretenue, elle permet la naissance de la vertu. Dès lors, pourquoi est-il si important d’exercer l’âme des enfants à cette forme de compassion ? En quoi la pitié conditionne-t-elle à la fois l’éthique individuelle et l’organisation politique d’une société libre ?

I. La pitié comme disposition originelle, à éveiller et affiner dès l’enfance

Condorcet affirme que certains sentiments sont « de tous les âges » : la pitié, l’affection pour ceux qui nous veulent du bien, l’amitié. Ces élans ne s’apprennent pas comme des préceptes ; ils naissent avec la conscience, bien avant que la raison ne les organise. La pitié, en particulier, n’est chez lui ni une vertu chrétienne ni une inclination surnaturelle. Elle ne procède d’aucun commandement, d’aucune grâce, d’aucune foi : elle résulte d’une expérience immédiate de la souffrance d’autrui, d’un mouvement direct du cœur face à la vulnérabilité. En cela, elle appartient à la nature humaine dans ce qu’elle a de plus partageable.

Ces sentiments n’attendent pas l’instruction pour exister ; ils s’éveillent progressivement, au contact du monde et des autres. « Nous n’avons besoin que d’en être avertis pour apprendre à les apercevoir », écrit-il, comme si la conscience morale consistait moins à fabriquer des principes qu’à découvrir en soi des dispositions anciennes, latentes, que l’éducation a pour tâche de révéler. La morale se tisse ainsi à partir d’un fond commun de sensibilité, que la raison affine sans jamais le désavouer.

Le rôle de l’éducation est donc de développer cette disposition naturelle, de l’exercer comme on exerce une faculté physique ou intellectuelle. Ce n’est pas la raison qui fonde d’abord la morale, mais l’expérience sensorielle de la souffrance d’autrui. On reconnaît ici l’influence de Rousseau, pour qui la pitié est antérieure à tout raisonnement et constitue le fondement de la justice dans l’état de nature.

Ainsi entendue, la pitié n’est ni naïveté ni faiblesse : elle est l’élément premier de toute relation éthique. L’éducation morale consiste alors moins à imposer des règles qu’à rendre possible une perception juste de ce qui se joue dans les émotions les plus immédiates.

II. Une sensibilité universelle : de la souffrance animale à la compassion humaine

Ce qui frappe dans le texte, c’est la continuité établie entre la pitié pour les animaux et celle pour les hommes. Condorcet insiste sur le fait que ces deux formes de sensibilité ont le même principe : une douleur « irréfléchie et presque organique » éprouvée devant la souffrance d’un être sensible. Habituer un enfant à voir souffrir les animaux « avec indifférence ou même avec plaisir », écrit-il, revient à détruire en lui « le germe de la sensibilité naturelle ».

Cette remarque prend aujourd’hui une résonance particulière. Dans un contexte où les conditions de vie des animaux d’élevage industriel suscitent une indignation croissante, de nombreuses associations – L214, One Voice, CIWF, mais aussi les mouvements antispécistes – s’efforcent de remettre la question de la sensibilité animale au cœur du débat moral. Leur message est clair : on ne peut rester humain si l’on s’habitue à ignorer la souffrance des autres espèces. La banalisation de cette souffrance émousse notre capacité à ressentir, et donc à juger.

Même Kant, pourtant souvent présenté comme le penseur de la morale axée sur la seule raison, reconnaît dans la Doctrine de la vertu (seconde partie de la Métaphysique des mœurs) que maltraiter les animaux revient à amoindrir en soi la capacité à bien agir. Il écrit que l’homme a un devoir indirect envers les bêtes : non parce qu’elles ont des droits, mais parce que leur traitement influence nos dispositions morales envers les autres hommes. En nous comportant cruellement avec un être sans défense, nous affaiblissons notre propre sens moral.

L’éducation à la pitié, chez Condorcet, est donc aussi une éducation à l’universalité du sensible. Elle prépare l’élève à reconnaître la souffrance comme critère éthique, quels que soient l’espèce, l’âge, la condition ou la culture.

III. Une exigence politique : faire de la sensibilité une force civique

La portée du texte excède le seul cadre éducatif. Pour Condorcet, l’absence de pitié ne produit pas seulement des individus froids ou insensibles. Elle ouvre la voie à une disposition sociale dangereuse : la férocité. Celle-ci n’est pas nécessairement spectaculaire ou brutale : elle peut être discrète, administrative, raisonnable en apparence. Mais elle naît de la même source : l’indifférence à la douleur d’autrui.

Dans un passage remarquable, Condorcet écrit que « la disposition à la férocité » est « le plus grand ennemi des vertus et de la liberté du peuple ». L’éducation à la sensibilité devient alors un enjeu politique. Une société qui ne sait plus percevoir la souffrance devient vulnérable à l’arbitraire, à l’injustice, à la violence légitimée. Le calcul remplace la justice, la froideur remplace la loi commune, et la liberté s’éteint.

Il ne s’agit donc pas simplement de former de bons individus, mais de garantir les conditions affectives de la démocratie. Une République sans pitié serait une République sans justice. Condorcet anticipe ici certaines analyses contemporaines, de Simone Weil à Levinas, pour qui la morale ne commence pas avec la loi, mais avec une certaine attention à la vulnérabilité de l’autre.

Conclusion

Il faut, selon Condorcet, exercer l’âme des enfants à la pitié, parce que cette disposition est à la fois le socle de toute vertu, le ferment de toute justice, et la condition d’une société véritablement libre. Sans elle, la morale se réduit à une mécanique, la politique à un contrôle, la liberté à un mot creux.

En cultivant la sensibilité, on ne forme pas des êtres faibles, mais des citoyens lucides, capables de résister à la violence ordinaire, à la logique du mépris, à l’inertie des automatismes. Dans un monde où la souffrance est souvent rendue invisible – qu’elle soit animale, sociale ou politique –, cette exigence reste d’une actualité brûlante. Exercer la pitié, c’est maintenir vivante en chacun la possibilité d’une justice qui ne soit pas abstraite, mais incarnée, partagée, vigilante. Les récentes propositions ministérielles autour de l’EMC et de l’EVARS semblent en avoir tenu compte : signe que l’affectivité a toujours, et fort heureusement, droit de cité.

H. L.

Deuxième partie, essai littéraire
La littérature a-t-elle pour vocation d’éduquer à la sensibilité ?

Pour Condorcet, l’éducation première devrait consister à éveiller la compassion envers les animaux ou les humains. Le développement de la sensibilité entraînerait la sollicitude et garantirait de l’égoïsme et de l’indifférence envers autrui ? Mais comment éduquer à la sensibilité ? Si les éducations intellectuelle et morale semblent aller de soi, l’éducation à la sensibilité est plus problématique. Faut-il, dès lors, envisager les disciplines artistiques et la littérature en particulier comme des vecteurs privilégiés de cette éducation ? La littérature aurait-elle vocation à éduquer la sensibilité ? Sans doute faut-il se poser la question de savoir si la littérature a « vocation » à éduquer, avant de questionner son rapport à la sensibilité et de voir enfin en quoi la littérature interroge particulièrement la sensibilité ?

I. La littérature doit-elle être utilitaire ?

La littérature a-t-elle « vocation à » quelque chose ? Cette question traverse toute son histoire. Si les Romantiques au XIXe reconnaissent à la littérature une fonction politique et sociale – on sait les engagements de Victor Hugo contre le travail des enfants, la peine de mort, la tyrannie –, les Parnassiens dans la deuxième moitié du XIXe leur opposent une doctrine de l’art pour l’art. Celle-ci a été inspirée en partie par Théophile Gautier qui écrivait, dans sa préface à Mademoiselle de Maupin : « Il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien…. »

Les positions qui font de l’art sa propre finalité s’avèrent néanmoins relativement marginales. Les Classiques aux XVIIe et XVIIIe professent que la littérature se doit de « plaire et instruire », le deuxième infinitif utilisé de façon intransitive laisse planer un doute sur la finalité de l’instruction voulue. En ce qui concerne les Classiques, la littérature reste essentiellement morale. La Fontaine, La Bruyère, Molière affichent tous une volonté d’éclairer le lecteur ou le spectateur en dénonçant les travers de l’humanité. Le roman classique s’appuie sur le même postulat, l’abbé Prévost, dans sa préface à Manon Lescaut, invite à considérer son héros, Des Grieux, comme un exemple malheureux de la force destructrice des passions.

Par ailleurs, dès le XVIIe siècle, la littérature se donne clairement la vocation d’instruire son lecteur : Fontenelle, avec ses Entretiens sur la pluralité des mondes, entreprend la première œuvre de vulgarisation scientifique connue. Les Lumières n’ont de cesse de diffuser le savoir. À la fin du XIXe siècle, la littérature pour la jeunesse prend le relais avec Jules Verne dont les romans investissent tous les champs de la science en plein essor.

Les tenants de l’art pour l’art ont beau affirmer avec Oscar Wilde que « tout art est parfaitement inutile », on peut se demander : si l’œuvre d’art est inutile, elle n’en reste pas moins exemplaire, mais exemplaire de quoi ? Une des réponses serait qu’elle suscite une émotion esthétique et, d’une certaine manière, éveille la sensibilité.

II. Quels rapports la littérature entretient-elle avec la sensibilité ?

Se pose la question, dès lors, de savoir comment la littérature a envisagé son propre rapport à la sensibilité ? L’histoire littéraire montre qu’elle fut longtemps rejetée. Les Classiques semblent adopter le parti pris de Pascal (« Le moi est haïssable ») et préfèrent créer des types à de véritables personnages complexes. C’est un lieu commun de constater que ce sont les Romantiques qui réintroduisent l’expression de la sensibilité en littérature. Les Méditations poétiques, de Lamartine, en sont la première manifestation poétique et créeront un véritable engouement pour l’expression de la sensibilité.

Chez les Romantiques, la sensibilité est une sorte de malédiction, mais aussi un signe d’élection. Le Werther de Goethe ou le René de Chateaubriand, à la charnière des XVIIIe et XIXe siècles, sont victimes de leur sensibilité exacerbée qui les condamne à ce que l’on appellera plus tard le « mal du siècle », mais elle fait d’eux des héros exemplaires en ce qu’ils ne sauraient se contenter d’aspirations vulgaires.

À l’inverse, chez Flaubert et les réalistes de la fin du XIXe, la sensibilité devient un signe d’inadaptation à la société. Emma Bovary, gâtée par ses lectures sentimentales, ne saurait trouver dans la société l’équivalent de ses aspirations romanesques et finira par en mourir. Flaubert ne condamne pas son personnage, il met simplement l’accent sur la nécessité d’une éducation qui aurait justement vocation à ne pas enfermer la sensibilité dans des aspirations stériles et convenues.

La sensibilité s’exprime par ailleurs à travers une série de topos littéraires qui hantent toute la poésie française, laquelle ne cesse de reprendre des thèmes et situations qui autorisent son expression : le soleil couchant, les méditations générées par l’automne, les amours impossibles, sont autant de topos qui ne cessent de se renouveler de Ronsard à Bonnefoy, avec le symbolisme (deuxième moitié du XIXe) et la poésie ultérieure, le poète invente même un langage susceptible de suggérer, de la façon la plus juste possible, l’expression d’une sensibilité moderne qui n’a de cesse de se renouveler.

III-Faut-il en déduire que la mission de la littérature serait d’éduquer la sensibilité ?

Depuis ses origines, la littérature semble orientée vers un tel objectif. Le récit de Gilgamesh (première grande œuvre littéraire de l’humanité) met en scène la métamorphose d’un roi brutal et sans égard pour ses sujets en un souverain juste et compatissant. Ce récit émouvant semble contenir en germe toute la littérature ultérieure qui, d’une certaine manière, se veut exemplaire.

C’est peut-être ainsi qu’il faut comprendre la notion de Catharsis imaginée par Aristote au IIIe siècle avant J.-C. : les sentiments de terreur et de pitié que suscite le spectacle de la tragédie sont les adjuvants d’une mutation intérieure salutaire. La tragédie devient en quelque sorte leçon et rappelle à l’homme à la fois sa propre démesure et sa propre insignifiance. Parce qu’elle est mimesis, qu’elle imite la vie, la met en mots ou la donne en spectacle, la littérature éduque, ramène l’homme à son moi intime.

Le travail de l’artiste, disait Proust, est l’inverse de celui qu’accomplissent en nous « l’amour-propre, la passion, l’intelligence et l’habitude » quand « nous vivons détournés de nous-mêmes ». Cet écrivain confère à la littérature le pouvoir de ramener l’homme vers une sensibilité qui apparaît comme le signe de son humanité.

On tempérera, en dernier lieu, son optimisme en constatant que certains hommes restent insensibles aux arts. Jane Austen met ce phénomène en scène avec humour dans Raison et sentiments, lorsqu’elle montre Marianne, l’une des héroïnes de ce roman, déplorer la façon dont le prétendant de sa sœur Elinor lit la poésie : « Si j’avais été éprise de lui, cela m’aurait brisé le cœur de l’entendre lire avec si peu de sentiments. » Il faut dire qu’Edward, le prétendant, n’a aucune affinité avec les arts. Preuve que la littérature et la poésie ne sont pas destinées à tous.

La littérature n’a donc pas pour vocation unique à éduquer à la sensibilité, elle peut éduquer à la morale ou aux sciences, elle n’a même pour certains aucune vocation. Mais elle s’avère, pour qui sait s’ouvrir à sa complexité, un moyen privilégié de cultiver sa sensibilité. La littérature demeure, ainsi que le suggère malicieusement Jane Austen, un peu élitiste et l’exercice de la « pitié pour les hommes et les animaux » que préconise Condorcet, est peut-être un moyen plus efficace d’éveiller la sensibilité du plus grand nombre.

S. L.


L’École des lettres est une revue indépendante éditée par l’école des loisirs. Certains articles sont en accès libre, d’autres comme les séquences pédagogiques sont accessibles aux abonnés.

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